Introduction

L'urbanisme tactique implique une variété d'interventions menées par les citoyens qui visent à reconquérir les espaces publics pour la convivialité, généralement à petite échelle et de manière temporaire. Les interventions menées par les citoyens consistent en une série de projets diversifiés, visant à reconquérir les espaces publics pour la convivialité. L'objectif est centré sur la communauté et vise à accroître l'engagement social et le bien-être collectif. La collaboration entre l'urbaniste Mike Lydon et Street Plans Collaborative est essentielle pour promouvoir l'idée. Ils la définissent à travers cinq principes : une approche prospective du changement, la priorité donnée au niveau local, des engagements à court terme et réalistes, et des interventions à faible risque\cite{Stevens_2022}
Les interventions à faible risque et à haut rendement potentiel impliquent le développement du capital social et organisationnel au sein des institutions publiques, privées et à but non lucratif.
Cela illustre l'adoption progressive par les acteurs institutionnels du paysage urbain. La piétonisation joue un rôle crucial dans l'urbanisme tactique, qui préconise l'amélioration de la marchabilité et de l'espace public. La revitalisation des espaces publics par des interventions légères des piétons est préférable aux infrastructures lourdes traditionnelles.
L'urbanisme tactique englobe diverses pratiques décrites précédemment ou la définition plus institutionnelle de Lydon et Garcia.\cite{Lydon_2015} Cette diversité se reflète dans l'utilisation de termes tels que "DIY urbanism", "makeshift", "pop-up", "guerrilla", "insurgent" et "everyday". Les différences subtiles entre ces idées dépendent des participants au projet (qu'il s'agisse de citoyens ou d'institutions), de la relation des interventions avec les normes établies (qu'elles soient autorisées ou non), du processus du projet (y compris la préparation préalable ou non) et des objectifs poursuivis (fonctionnels, esthétiques, etc.).
Dans l'ensemble, l'urbanisme tactique présente une critique de la planification urbaine qui est considérée comme défavorable à diverses pratiques sociales urbaines où la marche fait partie intégrante. Ces distinctions sont essentiellement de nature tactique. L'urbanisme tactique se réclame des travaux d'Henri Lefebvre, Jane Jacobs, William H. Whyte et Jan Gehl. En créant des zones d'arrêt qui incitent à rester plus longtemps dans les espaces publics, l'urbanisme tactique peut faciliter la marche et la promouvoir.
  L'installation de mobilier et d'activités favorise la marche en créant des lieux d'arrêt qui encouragent l'activité piétonne. Ces lieux d'arrêt sont fondamentaux pour créer des zones attrayantes et animées, offrant des moments de pause pendant les trajets. La promotion de la marche dans les environnements urbains est avantageuse car elle offre aux gens la possibilité d'être actifs et de s'engager dans leur environnement.

1.Revue de Litterature :